Huge [1.01]
1.01
2 533 000 téléspectateurs
- ♥♥♥♥ -
Touchant, émouvant, juste, authentique, poignant, bouleversant, captivant, déchirant mais jamais larmoyant. Voilà toutes les phrases d’émotions par lesquelles je suis passé en visionnant ce pilote.
Comment une chaîne telle qu’ABC Family peut nous offrir une série si belle après des séries aussi superficielle telle que « Pretty Little Liars », « The secret life of the American Teenager »... ?
J’avoue avoir failli passer à côté de « Huge » à cause justement de cette image de superficialité que veut se donner la chaîne ! Si les noms de Nikki Blonsky et de Winnie Holzman (Angéla, 15 ans – Once & Again) n’avais pas était cité, je pense que je serais passé à côté de cette petite perle.
L’idée de faire une série sur un camp de vacance pour les obèses était un pari mais surtout un projet assez fou surtout quand on sait que les américain sont les rois de la malbouffe et de l’obésité chez les adolescents. Comment traiter un sujet tel que celui-ci sans ne jamais tomber dans la caricature, la niaiserie ? La réponse est simple, confier la direction de la dite série à Winnie Holzman, celle à qui on doit des séries incroyablement réaliste telle que Angela, 15 ans et Once & Again entre autre. Elle s’en sort une fois de plus magistralement bien, ce pilote est une pure merveille, tellement réussi que je pense le revoir une seconde fois ce soir.
Je ne suis peut-être pas objectif, ayant souffert il y a quelques années que quelques soucis de poids, mais je trouve le sujet véritablement bien traité. Je me suis retrouvé dans pas mal de choses, j’ai parfois eu l’impression de revenir quelques années auparavant.
De plus je me suis posé pas mal de questions :
Aurais-je finalement accepté d’intégrer ce camp ?
Finalement j’en suis venu à la conclusion qu’il y a 10 ans je ne l’aurais peut-être pas fait, mais maintenant oui. Ce qui rend bien au final, ce ne sont pas vraiment les activités, les régimes que l’on te propose là-bas, c’est plutôt le fait de se retrouver avec des personnes pareil que toi, souffrant comme toi ! Je me dis que si par le passé j’aurais pût avoir une personne ressentant la même chose que moi, j’aurais faire certaines choses différemment, me sentir moins complexer. Bon finalement je m’en suis sorti, mais bon ca aura au final prit un peu plus de temps !
Pour en revenir à cet épisode, comme tout bon pilote qui se respecte on met en place tout ce qui fera la série : Les personnages, les histoires, les lieux.
Trois personnages m’ont pour le moment fortement marqués :
Willemena alias Will :D’un naturel rebelle, c’est peut-être la seule qui arrive à s’assumer telle quelle. Malheureusement ses parents ne semblent pas être de son avis. Elle recherche l’amour parentale qu’elle ne semble jamais avoir eu. Assez révolter, refuse toute forme de règles. J’ai bien aimé et surtout beaucoup rît avec son trafic de sucreries. J’aime bien l’alchimie qui se dégage entre elle et Dorothy. J’ai parfois l’impression que la directrice du centre se voie en Will.
Amber :D’un naturel superficiel, elle cache de réelles blessures au fond d’elle. Le personnage à beaucoup à nous apporter je pense. Au départ j’avais un peu d’appréhensions avec l’actrice qui l’incarne. Fille du célèbre David Hasselhoff je ne la voyais pas dans ce genre de rôle, finalement je suis content de m’être tromper.
Becca :Je ne sais rien d’elle pour le moment, mais je ne serais pas vous expliquez, mais je me sens proche de ce personnage. C’est l’un des premiers que j’aimerais voir évoluer !
D’autres personnages sont introduit dans ce pilote mais aujourd’hui je ne vous parlerais que de ceux qui m’ont laissé une impression, le tour des autres viendront au fur et à mesure de la diffusion.
Même si la série traite de choses assez grave, l’humour y est tout de même fort présent. Mais un humour simple, pas vulgaire. C’est sûrement la chose que j’avais le plus peur en me lançant dans la série. Le fait d’avoir affaire à un humour noir, se moquant de l’obésité. Au final il n’en ai rien. Malgré tout l’obésité et tout de même le facteur numéro un du rire du téléspectateur. On s’en sert comme d’une force. Je pense au striptease de Will au début, tout comme au trafic de sucrerie, en passant par le short rétréci qui finit par craquer. Un humour simple mais efficace.
Mais je vous arrête de suite, « Huge » n’es pas une série comique.
Dernier point concernant ce premier épisode : La musique.
En effet, la musique tient une place très importante dans le show. La série est agrémentée de musiques tout du long. Ce que j’ai trouvé bien, c’est que la BO n’es pas un plus, elle est une identité de la série. Elle s’intègre parfaitement, on ne se contente pas de balancer des musiques pour combler le silence, on en balance une toujours au bon moment. Nous n’avons vraiment pas la sensation de saturer tant le tout s’harmonise parfaitement.
Au final : Une perle ce pilote. Je n’ai pas pour habitude de donner une note mais pour une fois je vais faire une exception, sans hésiter je lui donne un 10/10 tant j’ai passé un agréable moment. Mention spécial pour finir au générique que je trouve superbement réussi…
Un immense merci à la Team DelighTeam pour les sous-titres de qualités, leur page Facebookiciet leur Twitterici